500 millions d’euros pour l’ETF Lyxor sur les Green Bonds

22/12/2020 - source : Profession CGP

Créé en 2017, le fonds Lyxor Green Bond (DR) Ucits ETF a même triplé ses encours en un an selon la société de gestion.

Le fonds Lyxor Green Bond (DR) Ucits ETF, avec une exposition sur les obligations vertes, a franchi le cap des 500 millions d’euros d’actifs sous gestion, triplant ainsi ses encours en une année. Depuis son lancement en 2017, cet ETF labellisé Greenfin a vu ses actifs augmenter parallèlement à la croissance remarquable du marché des Green Bonds.

La plupart des capitaux levés par les obligations vertes sous-jacentes de l’ETF Lyxor sont utilisés pour financer des projets visant à lutter contre le changement climatique (83%), dont les principaux domaines d’investissement incluent l’énergie, les bâtiments et les transports bas carbone. Parmi les émissions récentes présentes dans l’indice répliqué par l’ETF figurent la Société du Grand Paris, Iberdrola, l’Etat néerlandais, E.ON, Verizon, Hong-Kong MTR.

Selon le dernier rapport de la Climate Bonds Initiative, le marché des obligations vertes a atteint un nouveau record au troisième trimestre 2020 avec des émissions culminant à 73 milliards de dollars, soit le volume le plus élevé pour un troisième trimestre depuis le lancement du marché en 2007 et le deuxième montant le plus élevé jamais enregistré au cours d’un seul trimestre. Le volume cumulé des émissions a atteint 954 milliards de dollars et devrait franchir le cap du trillion de dollars au quatrième trimestre. Reflétant la croissance de ce marché, le nombre d’obligations vertes sous-jacentes à l’indice de référence Solactive a, quant à lui, quadruplé depuis le lancement de l’ETF en 2017, pour atteindre 440.

Le marché des Green Bonds bénéficie de la convergence de plusieurs facteurs : d’une part, la demande croissante des investisseurs pour les actifs verts, d’autre part, un nombre grandissant d’entreprises cherchant à transformer leurs modèles opérationnels et de production de manière à réduire leurs émissions et atteindre la neutralité en carbone d’ici 2050. A cela s’ajoute un nouveau cadre réglementaire et une série de mesures de relance destinées à endiguer la récession mondiale induite par la Covid-19, à l’instar du plan de relance de l’Union européenne,  soit autant de facteurs propices à la croissance du marché des obligations vertes.