Faciliter les parcours réglementaires

26/05/2023 - source : Investissement Conseils

La Financière d’Orion équipe ses partenaires de Canopia, une solution permettant de fluidifier les parcours réglementaires et administratifs des contrats distribués par la plate-forme. Présentation.

Faciliter les parcours réglementairesEn ce mois de juin, la Financière d’Orion lance Canopia, un outil de conformité réglementaire et d’aide à la souscription et à la gestion des contrats distribués par les utilisateurs de sa plate-forme. « Il y a quatre ans, lorsque nous avons pris la décision de concevoir cet outil, nous faisions le constat, comme beaucoup d’autres, que nos partenaires CGP devaient être déchargés du poids administratif et réglementaire lié à la souscription des contrats, ce au détriment de leur temps commercial et de conseil, précise Manuel Parent, directeur général du groupe soutenu par Siparex depuis mai 2022. De plus, nous observions que tous les conseillers en gestion de patrimoine n’étaient pas encore au niveau des exigences réglementaires requises. En outre, pour nos réseaux partenaires et les cabinets disposant de CGP salariés ou mandataires, il leur était nécessaire de fluidifier et sécuriser les parcours clients. Si nous ne sommes pas des éditeurs de logiciels, nous nous devions d’apporter une réponse visant à faciliter le quotidien de nos partenaires et à les tranquilliser. » Seuls les contrats diffusés par la Financière d’Orion – le plan d’épargne-retraite individuel Cardif Elite Retraite (assuré par BNP Paribas Cardif) et les contrats d’assurance-vie Armada Vie (Suravenir) et Arthemis Capi (Oradea Vie) – sont concernés par l’outil.Les autres produits distribués par la Financière d’Orion le seront au gré des avancées avec les partenaires.

Sécuriser les cabinetsDès lors, l’outil accessible en ligne dispose de différentes fonctionnalités permettant d’assurer la conformité du parcours de souscription, mais aussi lors des différents événements de la vie du contrat, le tout de façon digitalisée. L’ensemble des obligations réglementaires est ainsi balisé, du premier rendez-vous (recueil des informations, questionnaire de profil de risque intégrant les préférences ESG, connaissance client, cartographie des risques…) jusqu’à la mise en place des souscriptions, en passant par l’élaboration du rapport de mission ou encore la signature de la lettre de mission.Le CGP accède également à l’ensemble de sa base de clients et toutes les informations les concernant (coordonnées, situation familiale, détail de la composition du patrimoine, situation budgétaire, profil de risque, LCBFT…). Pour chaque contrat souscrit, l’ensemble des informations sont réunies, en particulier les unités de compte souscrites, leur performance, l’historique des mouvements réalisés… Si plusieurs contrats ont été souscrits, ces informations peuvent être consolidées, tout comme les opérations d’arbitrage. Un rapport complet peut être remis au client. En cas d’anomalie (sous-performance d’une unité de compte, document à mettre à jour…), le conseiller est alerté.

Gains de productivité« La qualité des opérations est assurée, notamment lorsque le conseiller en gestion de patrimoine souhaite mener une campagne d’arbitrage pour plusieurs dizaines, voire centaines de clients, assure Manuel Parent. Avec Canopia, le conseiller en gestion de patrimoine gagne en productivité, puisqu’en une dizaine de minutes l’outil permet de générer les bordereaux, le rapport de conseil et l’ensemble des documents réglementaires pour un ou plusieurs contrats, le tout avec une seule signature électronique. Sans Canopia, il devrait jongler avec les différents extranets des compagnies et son outil de conformité réglementaire… » D’ici septembre prochain, ce seront alors trois-cent-cinquante cabinets qui utiliseront l’outil.Après avoir pris une participation majoritaire dans une quinzaine de cabinets partenaires en mars dernier, la Financière d’Orion compte, avec Canopia, poursuivre sa croissance organique et attirer de nouveaux cabinets de gestion de patrimoine. Son objectif est de pouvoir compter une centaine d’apporteurs d’affaires supplémentaire chaque année.La structure bretonne envisage d’atteindre les 5 milliards d’euros d’encours et collecter autour de 700 millions d’euros par an, d’ici 2025.