La Financière de l'Arc - Les 35 merveilleuses, plutôt que les 7 magnifiques

12/02/2024 - source : Patrimoine 24

C’est la prime à l’excellence. La saison des résultats des entreprises du 4ème trimestre est bien entamée, avec respectivement 59% et 43% des sociétés aux États-Unis et en Europe ayant annoncé leur publication. Il est déjà possible d’en tirer les premières conclusions, à savoir que les surprises sont positives, aussi bien au niveau des revenus que des bénéfices par action, et que la dynamique est plus forte outre-Atlantique que sur le Vieux Continent.

Arnaud Benoist VidalArnaud Benoist-Vidal, gérant d’actifs.

Autre fait important, la réaction boursière après la parution des communiqués est la plus favorable depuis trois ans, avec des hausses bien plus importantes en nombre et en valeur que celles des baisses, comme si le marché saluait enfin la performance opérationnelle. Derrière ce premier bilan rassurant, se cachent néanmoins des bémols et de fortes disparités, qu’il convient d’analyser pour avoir la lecture la plus fine et la plus juste possible.

Au premier abord, le tableau en Europe est médiocre, avec une contraction trimestrielle des ventes et des bénéfices par action de 7,7% et de 6,9% sur un an. Toutefois, il convient d’isoler le secteur de l’énergie en forte décroissance, à la suite de la chute des cours et grâce à une crise énergétique avortée en 2023. Retraitée de cet effet nettement négatif, on obtient une baisse de 1,6 % des revenus et une progression de 5,8% des bénéfices par action, ce qui est beaucoup plus honorable. Ce discernement n’est pas nécessaire aux États-Unis, puisque le bilan est positif dans les deux cas, avec une progression de 4% des ventes et de 5% des revenus au global et de 6% et de 8,5% hors énergie. Finalement, la révision positive des bénéfices par action est respectivement de 8% et de 2% pour les sociétés membres de l’indice S&P500 et de l’indice Stoxx Europe 600. Tous ces faits expliquent le bon comportement actuel des marchés et les récents records battus.

Penchons-nous maintenant vers les succès de cette saison, salués par une forte appréciation de leurs cours de bourse. On y trouve forcément des valeurs technologiques, tant recherchées actuellement pour leur visibilité car impactées par le boom de l’intelligence artificielle.

Par Arnaud Benoist-Vidal, gérant d’actifs.

 

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