Primonial REIM - Convictions Immobilières : Le regard du gérant sur les marchés immobiliers européens

16/02/2023 - source : Patrimoine 24

L’année 2022 aura dû faire face à un ralentissement mondial généralisé plus prononcé que prévu en raison de l’invasion de l'Ukraine par la Russie, d'une poussée de l'inflation, d'un resserrement des conditions financières et de la persistance de la pandémie de COVID-19 en Chine. Si les nuages se sont amoncelés sur les perspectives économiques des premiers mois de l’année 2023, des éclaircies devraient avoir lieu dès le second semestre et une reprise se dessine pour 2024. Les prévisions de croissance mondiale ressortent actuellement à 2,7% pour 2023 et 3,2% pour 2024.

Henry Aurélien NATTERConcernant la zone euro, la crise de l’énergie continuera de dominer les perspectives macroéconomiques. Après une période de turbulences attendue en début d’année, une reprise progressive devrait peu à peu se dessiner une fois l’urgence énergétique atténuée (croissance économique de +0,0% en 2023). Une inflation sous contrôle sera alors envisageable à condition que les approvisionnements en gaz avant l’hiver prochain soient assurés. Un rebond est attendu pour 2024 (+1,8%). Par pays, le PIB de l’Espagne est attendu en hausse de +1,1% en 2023 et de +2,0% en 2024, suivi par les Pays-Bas (+ 0,5% et +1,5%), la France (+0,1% et +1,6%), l’Italie (-0,1% et +1,0%), la Belgique (-0,3% et +1,8%) et l’Allemagne (-0,7% et +2,2%).

Le pic d'inflation qu'a connu la zone euro en 2022 est la conséquence directe de la guerre en Ukraine et du redémarrage des économies en lien avec la fin de la pandémie de Covid-19. Si une note d’optimisme avec une inflation sous contrôle est envisageable, la prudence reste de rigueur. Fin décembre 2022, la BCE a de nouveau relevé ses taux directeurs de 50 pb afin de limiter la forte hausse de l'inflation (+8,4% sur un an). Les prévisions actuelles font ressortir une inflation toujours élevée en 2023 (+4,9%) mais en baisse comparativement à 2022. Par conséquent, l'objectif affiché d'un indice des prix à la consommation proche des 2% devrait de nouveau conduire la BCE à intervenir sur ses taux directeurs, mais de façon plus modérée qu’en 2022, dès les premiers mois de l’année 2023.

La remontée des taux à 10 ans en 2022 a conduit à un renchérissement du coût de l’argent via les taux d’emprunt. En renchérissant le coût du crédit pour les ménages et les entreprises cela a conduit à une diminution de la demande de prêts et a eu pour conséquence de freiner l’activité économique et de commencer à limiter la spirale inflationniste en fin d'année 2022.

Henry-Aurélien NATTER, MRICS Directeur Recherche

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